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Les relatifs

 

 

En page 89 – chapitre XIV (les relatifs), Feu Mammeri avait écrit :

« Quand le nom (ou le pronom) est sujet, le verbe est au participe ».

Il donna les exemples suivants :  

 Tamettut iruhen.

 La femme qui est partie.

 Wid iqqimen

 Ceux qui sont restés.

 

‘’ La femme qui est partie ’’  

Cette phrase, feu Mammeri, pour l’écrire, il utilisa cinq (5) mots (segments de chaîne de phrases) en français.

En ta maziptt ?

Deux (2) mots lui avaient suffit !

Dans sa lancée, feu Mammeri écrit :

« Quand le nom (ou le pronom) est (sujet) complément, le verbe est à une forme personnel »

En exemples, il cita :  

 Axxam tebnam

 La maison que vous avez construite

 Wid nezra

 Ceux que nous avons vus

 

En renversant la première phrase :  

 Tebnam (verbe) axxam (nom)

 

Nous aurons à la traduire comme suit :  

 ‘’ Vous avez construit une maison  ‘’

 

Dans ce cas, ‘’ tebnam’’ ne saura être un participe !

 ( Participe passé que feu Mammeri lui – même décrit utilisable comme adjectif, car il s’accorderait en genre et en nombre avec le ou les sujets ).

 ’’ Tebnam ’’ s’agit bien d’un verbe conjugué ( ici à la deuxième personne du pluriel au prétérit! )

 

En nota bene, feu Mammeri avait écrit :

      « C’est…(qui) ou (que) expression fréquente en ‘kabyle’ se rend par la copule ‘’’D’’’ devant le mot mis en antécédent suivi du » :

Relatif ( i ou ara )  +  participe, quand le mot est sujet.

Relatif ( i ou ara  +  forme personnel, quand le mot est complément.

 

Il donna les exemples suivant :  

 D nek i gezran

 Pour :

 i izran

 C’est moi qui ai vu.

 

 D nek ara zren

 C’est moi qu’ils verront.

 

Dans le cas ‘’d nek i-gezran’’ oralement, ça peut être traduit par :  

C’est moi qui ai vu

 

Mais ‘’ i-izran ’’ par contre, prête à confusion, car il n’interprète absolument rien !

     Ceux qui, à ce jour, ne cessent de patauger dans l’écrit a mazip, transcrivent, assez souvent ce que, eux mêmes ne veulent pas dire !

      La préposition ‘’ edt ’ ’ (d) que feu Mammeri qualifie de copule et d’expression fréquente dans le kabyle, peut facilement induire en erreur tout lecteur, toute lectrice  initié ( ée ) ou pas, surtout lorsqu’ils sont ‘ élèves apprenants ’ de  ta maziptt lorsqu’elle est jetée au hasard, toute seule à se balader au milieu d’une phrase !

 

 


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