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Langue » Critiques sur Tajerrumt »

Les noms des nombres

 

 

En chapitre V (page 39 – les noms des nombres). Feu Mammeri avait écrit :

 1  

 Yiwen

 Un

 1

 Yiwet

 Une

 

Il nous explique ceci : En composition :  ‘’ wahed ’’.  

 Vingt et un

 Wahed u eecrin

 

- En composition   -  ‘’ Tnayen ’’.

 Vingt deux

 Tnayen u eecrin

 

Avait-il écrit avant de poursuivre :  

 Deux

 Sin

 Trois

 Tlata

 Quatre

 Rebea

 Cinq

 Xemsa

 Six

 Setta

 Sept

 Sebea

 Huit

 Tmenya

 Neuf

 Tesea

 

Ignorait-il que tout ce qu’il a écrit là est authentiquement arabe ?

Et, lorsqu’il écrit :  

1967

Alef u tesea miya u sebea u settin.

 

      Feu Mammeri s’était-il rendu compte de ces sauts de crapauds qu’il faut faire pour venir à bout de cette phrase chiffrée ?

      Soyez convaincus que non, et quand nous le lui fîmes toucher du doigt cette réalité, il se mit à rire à gorge déployée.

Nous ne comprenons pas non plus lorsqu’il écrit :

- Tnac yyergazen.

(En employant deux ‘’ y ’’ en début de cette phrase)

- Comment pensait-il expliquer cela au cas où on le lui demandera ?

Eh bien, il n’avait rien comme explications à donner !

     Et, pour nous montrer qu’il n’a fait que décrire l’oral, suivons le dans cette mise de la grammaire ta maziptt aux exigences grammaticales de l’arabe où il est difficile de cerner le désordre qui règne. Il écrit :

Le nom qui suit un nombre est :

- A l’état d’annexion simple, après un chiffre terminé par un des dix premiers nombres.

En exemples, il donna :

 Cent cinq hommes

 Meyya u xemsa yergazen.

 

Au complément déterminatif partout ailleurs :

 Douze hommes

 Tnac yyergazen.

 

- Quels sont donc ces nombres déterminatifs ?

     (Il es vrai qu’en arabe, il y a ce problème oral et graphique surtout grammatical qui empêche les apprenants, mêmes arabes, à déterminer, à définir, ‘’quels sont les nombres après qui les substantifs se mettraient au pluriel et quels sont les nombres après qui les substantifs garderont leurs singuliers).

      Nous avons expliqué à feu Mammeri qu’en arabe, le nombre ‘trois’ est un pluriel alors que ‘cent’, il ne l’est pas !

En arabe, on dit bien :

 Radjoulou

 Un homme

Mais aussi :

 Talata ridjal

 Trois homme

et………..

 Miata radjoulou !

 Cent homme !

 

     En arabe, après un nombre déterminatif, les substantifs à déterminer peuvent être mis soit au singulier, soit au pluriel, et ce, pour les deux genres !

- nous avons donc le chois de dire, d’écrire :

 Talatin radjoulou

 Trente homme

 Talatinou ridjal

 Trente hommes.

 

( Il suffit de faire un tour à la langue ! )  

Feu Mammeri écrit :  

 Tmen yyam

 Huit jours.

 

      Ces deux mots sont bien étrangers à ta maziptt, feu Mammeri avait fait pour leur appliquer ‘ses’ règles d’écriture de langue ta maziptt !

     Pour terminer ce chapitre, disons tout simplement que nous restons sceptiques quant aux énoncés graphiques et grammaticaux qui restent immaîtrisables, y compris par leur propre auteur, ce n’est donc pas du tout sérieux de parler de grammaire ta maziptt et griffonner n’importe quoi.

Tmen yyam

Huit jours

 

‘’ yyam ’’ avec deux ‘ y ’ au début, ça ne peut être qu’une diversion de plus !

 - N’est ce pas que dans toute œuvre on retrouve des traits d’esprit, de caractère, de l’auteur ?

       Nous doutons fort que feu Mammeri ait travaillé avec sérieux, abnégation, et sincérité la langue ta maziptt.

      ‘’ Tajerrumt n tmazight ’’ avait été éditée en 1974 à Paris pendant que l’Académie berbère œuvrait avec acharnement pour le sauvegard, le développement, de la langue ta maziptt avec tous les dangers de mort, par assassinat que couraient ses éléments.

      Un quart de siècle plus tard, des individus se réclamant, se proclamant, héritiers directs de cette œuvre en la prenant pour béquilles afin de répandre leurs médiocrités graphiques confites dans un Mammerisme béat au détriment de la langue ta maziptt académique. Ta maziptt ne saura dépendre de la grandeur d’un homme qu’exploitent les inconscients, et surtout qu’il avait avoué n’avoir fait qu’un travail de défrichement.

      Dans l’intérêt exclusif de ta maziptt, les pendules doivent être remises à l’heure. Tajerrumt et le précis de grammaire sont des travaux hâtifs et bâclés, or ta maziptt a bien besoin d’être une langue académique, maîtrisable par des nationaux et par des étrangers. Son développement, sa promotion ne sauront se réalisés sans la remise en cause de sa transcription phonétique.

 

   


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