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Langue
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Écrivons
ta maziptt !
Le passage à l’écrit de ta maziptt ne saura, ne doit faire objet d’aucun
obstacle. Toutes les langues étant une création humaine, il suffirait donc aux
concepteurs, aux praticiens, aux consommateurs de cette langue de profiter de
l’expérience mise à l’épreuve dans d’autres langues qui, aujourd’hui
dominent le champs culturel, littéraire, scientifique, et technologique. Aucun ingrédient
ne fait défaut à ta maziptt pour se hisser au rang de langues dites ‘académiques’,
c’est – à – dire, maîtrisable par des nationaux et par des étrangers.
La méthode simpliste prônée
par les pionniers berbérisants du 19ème et du 20ème siècle manquait crucialement de cette vision
scientifique, de scolarité. Dans leurs pratiques, prestations sporadiques,
momentanées (ta maziptt n’a jamais été leur occupation quotidienne)
l’ensemble de leurs réalisations graphiques étaient tout phonétique. Cette
graphie relevant d’un simplisme outrancier se trouve aujourd’hui contestée
par toute une génération de consommateurs, de praticiens soucieux du bien être
de cette langue dont ils veulent être beaucoup plus fiers que honteux. Cette génération
exige que les travaux de langue ta maziptt s’inspireraient des bases académiques,
c’est-à-dire, aux principes de références lexicographiques et non pas sur
des principes basés sur de la linguistique beaucoup plus enclins à un certain
amalgame pédagogique.
Les travaux entrepris sur la base lexicographique supposent et résultent des
solutions figées, rigides dont l’orthographe reste incontestable vue que les
mots utilisés dans des textes de différents auteurs sont identiques à ceux de
lexiques et de dictionnaires qui restent les résumés de tous les écrivains
dans cette langue.
La fixation de règles d’orthographe de ta maziptt contribuerait à fixer,
isoler les signifiants lexicaux de tout énoncé a mazip, lequel est, sans
aucune gymnastique grammaticale est collationné avec son équivalent écrit
isolément dans des dictionnaires. Or, les réalisations phonétiques ou
phonologiques, dans les meilleurs des cas de nos linguistes, phonétistes, qui
invoquent l’état d’annexion pour des substantifs singuliers ou pluriels
injustifiables attestent du travail médiocre qui, malheureusement, semble avoir
la peau dure pour s’avouer inacceptable, inadmissibles.
L’adjonction de tout caractère étranger au mot quelconque, signifiant
terminologique, (lexème) diront les linguistes, à voyelle ou consonne initiale
relèverait d’un manque de réflexions, de conscience de la part de ceux, de
celles qui pratiquent cette écriture
que rien ne justifie.
Lorsque nous aurons un
substantifs comme :
Le plus profane des lecteurs ne saura que voir d’un œil dédain ce même
substantif écrit plus loin :
Yizem
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Écriture phonétique
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Le plus peu instruit, le plus peu initié, le plus peu
avisé en matière de ‘langues’ scolarisables refuserait qu’on lui présenterait
une telle ‘transcription’, car d’une médiocrité avancée. Cette façon
d’écrire ta maziptt est, et n’est un secret pour personne destructrice que
constructrice de cette langue. Là où le bât blesse, c’est quand des phonétistes,
ces écrivains de tout bord qui écrivent ‘phoétiquement’ ta maziptt se
mettent, toute ridiculité bue, à créer des termes pour la langue ta maziptt.
Pour conclure, nous nous permettons de paraphraser, sans aucun complexe, M.
Nacer Oukemoum qui écrit : « Créer un lexique d’une langue de
toutes pièces sans base est fardeau pour ses locuteurs et qui condamne celle-là
à mort ».
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Comment peut – on parler de ‘néologie’
terminologique pendant que l’usuel n’est toujours pas maîtrisé
orthographiquement ?
Ta
maziptt est à la croisée des chemins, des structures se
vantant à caractère scientifique, à caractère politique, œuvrant
pour la promotion de cette langue, constitutionnellement reconnue « langue
nationale » évitent et refusent toute confrontation graphique entre
auteurs d’ouvrages traitant de l’écrit, de la grammaire de ta maziptt, pour
se lancer dans des séminaires, colloques ‘bendirs’, folklorisant et
folkloristes.
Le débat
que les phonétistes et les protagonistes de ta maziptt de tout acabit, de tous
bords, veulent fermé avant d’être ouvert, n’est toujours pas clos pour qui
veut bien faire.
Les
sites web : -
http://tamusni.tripod.com
-
http://isegh.tripod.com
vous invitent à alimenter ce débat que nous
voulons portera sur l’écrit de langue ta maziptt afin de le faire sortir de
son balbutiement, de sa médiocrité.
A vos plumes !
BAHBOUH Lehsene.

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