Langue
:
Des
langues, des dialectes, et des patois
Nous ne confondons pas entre ‘langues’ ‘dialectes’ et ‘patois’ !
Pour
entrer dans le vif du sujet, avouons être convaincus et persuadés qu’il
est vrai que :
- Tout dialecte qui, avant d’être
enseigné est rendu enseignable est ‘langue’.
- Tout dialecte maîtrisable
orthographiquement, grammaticalement par des nationaux, par des
étrangers est ‘langue’.
- Tout dialecte inculcable en
toute assurance orthographique aux élèves à instruire, à alphabétiser
est ‘langue’.
- Tout patois qui, avant d’être
enseigné, écrit, est rendu enseignable, écrivable
orthographiquement est, académiquement parlé, une
‘ langue ’.
Une langue ?
-
C’est tout ‘ dialecte ’, tout ‘ patois ’, tout ‘ parler ’ qui,
en analyse logique n’a rien de secret aux
corps enseignant et aux élèves qui n’hésitent
pas d’utiliser leur dictionnaires.
-
Une langue ?
C’est tout dialecte, tout patois où, à quelques exceptions près, tout mot
posé, écrit, utilisé dans une phrase est, sans aucune gymnastique
grammaticale est collationné, localisé dans le dictionnaire ou lexique.
- Or, tout ‘parler’ considéré
comme ‘langue’ mais que l’on transcrit que phonétiquement,
phonologiquement, n’est en réalité que
‘ dialecte ’ ou ‘ patois ’ !
Nos linguistes, explorateurs anthropologiques, phonétistes et phonologistes
nationaux et étrangers à la langue ta maziptt se mirent curieusement
d’accord, en se prenant mutuellement comme source d’informations, pour décréter,
affirmer, contre toute logique, que ta maziptt est ‘une langue sémitique’,
et lorsque ce n’est plus une ‘ langue ’ c’est ‘ dialectes berbères ’ !
Ces derniers ne ratent aucune occasion pour nous rappeler de ces allégations
mensongères.
Le ridicule ne tuant
toujours pas, nos anthropologues convertis, tout à coup, en d’éminents
linguistes, en professeurs de ‘berbère’ inventèrent, pour leurs propres
besoins, un alphabet greco – latin qu’ils utilisent pour écrire tous les
parlers (des sous langues) des peuples sous leurs dominations ou leur propre
langue s’agissant de nationaux.
Nos anthropologues, nos linguistes, phonétistes, phonologistes, au lieu de se
poser, se constituer en alternative à ce travail médiocre et archaïque, en
perfectionnant, en nous livrant ensuite un travail mieux conçu, mieux élaboré,
ils avalisèrent de ces essais que leurs auteurs étranger à ta maziptt
avaient concoctés, manigancés sans le consentement de concernés.
Les phonétistes nationaux, pour bien cacher la légèreté avec laquelle ils
ont agi, en matière de recherche linguistique dans le domaine a mazip, ils
inventèrent une règle ‘cadre’ et ‘bouclier’ en même temps pour
convaincre les naïfs et les faciles à duper. Cette règle que eux mêmes
n’ont pas respectée, pour ne pas dire qu’ils ont violée, stipulerait :
-
Un
son est égale à une lettre.
Or,
afin d’obtenir de ces sons qu’ils qualifient de ‘ vélaires ’ ils n’hésitèrent
pas d’utiliser ‘deux lettres’ pour un son !
Ils transcrirent :
Bw
|
Bwass
|
Du jour
|
Gw
|
Aseggwas
|
Une
année
|
Gw
|
Agwem
|
Puiser
|
Kw
|
Akwer
|
Voler
/ Chiper
|
Gw
|
Agwezfan
|
Long
|
Xw
|
Axwlendj
|
Bois
dur
|
C’est en
regardant d’un œil critique et lucide que les ortho graphistes –
grammairiens d’aujourd’hui osent relever le défi en se posant en
alternative sûre à toutes ces médiocrités graphiques qui avilissent la
langue ta maziptt.
Ils réussirent, après d’incalculables efforts à faire de ta maziptt, une
langue ‘enseignable’ !
Une ta maziptt qui s’écrirait orthographiquement !
Et, c’est grâce à cette écriture ‘orthographique’ que ta maziptt
cessera d’être ce vulgaire dialecte dont parlent les phonétistes.
Les tenants d’un archaïsme graphique de langue ta maziptt continuent de
confondre quant à eux '‘université'’ de francophonie, d’arabophonie,
et ‘ académie de langue ta maziptt ’ qui travailla inlassablement pendant
longtemps afin de mettre fin aux tâtonnements d’universitaires francophones
et arabophones, illettrés en langue ta maziptt.
Ces
universitaire de francophonie, d’arabophonie se proclamant ‘professeurs de
berbère’ ignorent – ils que :
Former des formateurs, des enseignants en un laps de temps ne dépassant pas
un mois c’est avouer que cette langue appartiendrait aux singes ?
Nos linguistes, professeurs de berbère ont, sans ambages ni remords, à
plusieurs reprises affirmé, avoué, à travers leurs manuels que :
‘ La voyelle ‘neutre ’ ‘ E
‘ dans l’écrit a mazip reste un caractère instable dans les mots et
n’est employée que pour séparer une suite de deux ou trois consonnes !
Or, dans des langues respectables, comme celles dont ils sont formés, le déplacement
de cette voyelle, son absence dans des mots où qu’elle s’impose à eux
seuls créeraient bien d’autres termes quand ce n’est pas faire une faute
d’orthographe grave, réprimable.
-
N’est ce pas que quand nos universitaires, nos phonétistes, nos
phonologistes, en peu de mots, nos simplistes en matière d’écriture de
langue ta maziptt, et autres enseignants écrivent une phrase comportant
‘deux mots’ (qui resteront introuvables dans des dictionnaires ou lexiques
que eux – mêmes auront confectionnés) il y a bien matière à douter de
leur savoir ?
Quand
nous lisons dans leurs manuels qu’ils présentent comme supports pédagogiques
une phrase comme : « I
warrac »
Ce
qu’ils traduisent par : « Pour
les garçons »
Les
moins initiés en ta maziptt, ne sont ils pas tentés de croire que « warrac »
est un substantif pluriel ou singulier qui aura comme caractère initial un
« w » ?
Que
nous enseigne la réalité ?
Elle veut que « warrac » n’est que le substantif pluriel de
« arac » qui est très mal écrit !
Finalement, « warrac » et « arac » s’agit – il là
du même mot ?
Même en jouant à de fioritures graphiques en écrivant « arrac »
nous aurons toujours un substantif qui commencerait par la consonne « w »
et un autre qui débuterait par la voyelle « A » !
Nous savons quant à nous que c’est dans l’incapacité de résoudre ce
problème qui relèverait d’une liaison directe, qu’il faut solutionner,
dans l’intérêt de ta maziptt et des élèves, mais que nos phonétistes
occultent ( pour rester dans leur conviction tout en faisant pour nous
persuader que nous sommes bien en face d’une langue sémitique ) qu’ils
traitèrent cette cacographie d’état lié.
(
état
lié par opposition à l’état libre ) écrivent – ils.
Nous, les pour une écriture orthographique de ta maziptt, nous sommes
convaincus que :
Savoir, connaître utiliser un alphabet phonétique, latin, greco – latin,
lybique (tifinagh) ne suffit aucunement pour écrire ‘sans faute’ ta
maziptt, encore moins l’enseigner.
Est il utile de vous rappeler qu’aucune
langue respectable ou qui se veut être respectable ne saura s’écrire dans
deux différents alphabets ?
Conscients que, dans aucune langue l’orthographe ne correspond parfaitement
à la prononciation, nous ne saurons ‘bien’ écrire ta maziptt qu’en
utilisant les vingt six caractères universels ( latins ) de A à Z.
C’est ce seul
alphabet qui puisse nous permettre d’écrire ta maziptt conformément à des
règles d’orthographe et de grammaire de cette langue.
Pour conclure, nous sommes certains que vous ne saurez ignorer qu’une langue
ne peut s’écrire que de deux façons :
1)
D’une
façon ‘ juste ’ car orthographique, donc conforme aux règles,
2)
D’une
façon ‘ fausse ’ car phonétique où nous dénombrons plus de fautes que de
mots posés.
BAHBOUH Lehsene.

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