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Le Participe

 

 

En page 52 du précis de grammaire berbère, feu Mammeri avait écrit, en traitant du ‘participe’ :

        « Le participe ( présent et passé confondus ) précise-t-il, est la forme que prend le verbe quand il a pour sujet relatif exprimé ou sous entendu. On le forme en mettant ‘’ Y ’’ou ‘’ i ’’ ( insistait-il ) devant et ‘ en ’ après le verbe » 

         ( pratiquement, il suffit d’ajouter ‘en’ à la troisième personne du masculin singulier ) se trompa-t-il, sinon avoue-t-il, non sans maintenir qu’il eut raison que tort, car il donna de ces exemples qui laissent pantois le plus peu initié :  

 Argaz iruhen

 l’homme qui est parti

 

               ( Remarquez qu’en français feu Mammeri avait utilisé ‘ cinq ’ mots pour ses ‘ deux’  mots i mazipen ) !

     Mais…. ‘’ iruhen ’’, ne peut-il pas être confondu avec n’importe quel substantif masculin pluriel ?

     Risque-t-on de trouver ‘ iruhen ’ ( participe passé ou présent ? ) dans le lexique a mazip, même de confection Mammeri ?

     C’est parce que nous ne pouvons trouver les mots de texte fournis par feu Mammeri, dans ses propres lexiques que nous qualifions de médiocres ses écritures, et de cimetière de termes ses lexiques !

En nota bene, feu Mammeri écrit :

     « Si le prétérit négatif admet une voyelle ‘’ i ’’ dans la dernière syllabe, ce ‘’ i ’’ demeurera au participe ». 

 En exemples, il écrit :  

 Ur nekriz ara.

 Nous n’avons pas labouré.

 

 Win ur nekriz ara

 Celui qui n’a pas labouré.

 

Ici, l’erreur n’est pas seulement orthographique, mais aussi sémantique.

« Win » ur nekriz ara ?

«Celui qui n’a pas labouré »! ?

 

     Nous avouons, sans être forcés de le faire, que feu Mammeri était resté bouche baie quand nous lui avions expliqué ceci :
                     « « Ici, vous avez écrit ce que vous n’avez pas voulu dire » »

Il écarquilla des yeux, nous lui dîmes de nous écrire :    
                    ‘’ celui que nous n’avons pas labouré’’.

Il écrit, presque sans réfléchir ni hésiter :     « « Win ur nekriz ara » ».

 

       En comparant l’écriture de ces deux différentes phrases, feu Mammeri découvrit qu’il n’y a aucune différence d’écriture, il se mit à réfléchir et à rire, heureux de se confronter à des gens aussi connaisseurs que lui en matière de langue ta maziptt.

       Ce n’est que plusieurs années après son décès que nous prenons pour vrai le dicton qui dit « mieux vaut avoir affaire à Dieu qu’à ses saints ».

   

 


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