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En
: précis de grammaire berbère
En page 117 du ‘ précis de grammaire
berbère ’ feu Mammeri écrit :
État libre
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État d’annexion
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État d’annexion renforcée
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Ulac
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Wulac
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WWulac
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Ce même mot ‘ ulac
’ qui lui est sensé d’être invariable, car il s’agit là d’une préposition
adverbiale est ici écrit dans trois ( 3 ) différentes graphies !
Cette préposition
adverbiale ( car elle peut être utilisée au début comme à la fin de
phrases ) est traduite par :
Il n’y a pas,
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Absence de…
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Néant.
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Elle s’écrirait orthographiquement comme
suit : ‘’ eolace ’’.
Eolace ti ikerkês
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Il n’y a pas de mensonges
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Eolace itten dta.
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Eil n’y a pas eux ici.
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Tup eolacee yi.
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J’avais été absent. (c’était il
n’y a pas moi)
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Après avoir lu
attentivement ‘ précis de grammaire berbère ’, ‘ tajerrumt
n tmazigt ’ et relevé toutes les erreurs graphiques, sémantiques, et
syntaxiques qui sont innombrables, nous sommes tentés de dire :
Sachant que feu
Mammeri avait fini par prendre conscience de ses imperfections, la publication
de ces ouvrages en 1974 et 1992 non seulement ils ne peuvent servir ta maziptt
à l’école mais aussi contribuent à convaincre les antagonistes de
ta maziptt que cette
langue n’est autre qu’un dialecte pour ne pas dire un patois.
C’est cette même
dialectisation de ta maziptt que
les inconditionnels de la transcription phonétique soutiennent, maintiennent,
défendent, car leurs médiocrités graphiques les ont héritées de feu
Mammeri. Ils refusent de s’avoués s’être trompés, d’être contestés.
Or, académiquement parlé, n’est ce pas que
tout dialecte n’est que toute langue mal écrite ?
Nous lisons avec autant de déception causée par une écriture moyen âgeuse
la suite du livre ‘ précis de grammaire berbère ’.
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